DIMANCHE 20 FEVRIER 11H

Salle de la Sablonnière à Larchant – 1 rue de la Cave Chatenoy

CE SERA COMMENT DEMAIN ?

Des technosciences au transhumanisme…

Collage Katherine Dara

L’avenir étrange que semble nous préparer l’évolution des technosciences nous invite à nous questionner sur ce que sera l’humain de demain !

Vers quoi ce rêve fou d’immortalité nous pousse-t-il ? Un mouvement tel que le transhumanisme est-il promesse de bonheur ?

Dimanche 26 septembre – 16 h à Veneux les Sablons – Poétique de la rêverie

Petite performance Philosophico-musicale autour du très beau livre de Bachelard Poétique de la rêverie, au coeur d’une très belle exposition au Salon du Papier et ses Métamorphoses…

Modèle créé by Pixartprinting

C’est avec Gaston Bachelard (18841962), philosophe français des sciences, de la poésie, de l’éducation et du temps que nous nous proposons de voyager en philosophie dans le cadre de cette exposition. Il est un de ces penseurs qui aura donné une place d’honneur à l’imagination et son rôle déterminant dans nos vies, nos projets, nos désirs. C’est dans son très beau livre La poétique de la rêverie qu’il commence par introduire la différence entre le rêve de la nuit et la rêverie :

« Dans les quarante ans de ma vie de philosophe, j’ai entendu dire que la philosophie reprenait un nouveau départ avec le Cogito ergo sum de Descartes. J’ai dû aussi énoncer moi-même cette leçon initiale. Dans l’ordre des pensées, c’est une devise si claire ! Mais n’en dérangerait-on pas le dogmatisme si l’on demandait au rêveur s’il est bien sûr d’être l’être qui rêve son rêve ? Une telle question ne troublait guère un Descartes. Pour lui, penser, vouloir, aimer, rêver, c’est toujours une activité de son esprit. Il était sûr, l’heureux homme, que c’était lui, bien lui, lui seul qui avait passions et sagesse. Mais un rêveur, un vrai rêveur qui traverse les folies de la nuit, est-il sûr d’être lui-même ? Quant à nous, nous en doutons. Nous avons toujours reculé devant l’analyse des rêves de la nuit. Et c’est ainsi que nous sommes arrivés à cette distinction un peu sommaire qui cependant devait éclairer nos enquêtes. Le rêveur de la nuit ne peut énoncer un cogito. Le rêve de la nuit est un rêve sans rêveur. Au contraire, le rêveur de la rêverie garde assez de conscience pour dire : c’est moi qui rêve la rêverie, c’est moi qui suis heureux du loisir où je n’ai plus la tâche de penser. »
La poétique de la rêverie, puf

La promenade à laquelle nous convie Bachelard est celle qui nous mène à la croisée des chemins entre l’imagination créatrice de l’artiste et notre propre créativité. L’alchimie de la rêverie poétique est ce lieu de rencontre, non pas d’un artiste avec son lecteur ou le spectateur, mais la rencontre de deux consciences se plongeant dans une rêverie cosmique : « Les rêveries cosmiques nous écartent des rêveries de projets. Elles nous placent dans un monde et non pas dans une société. Une sorte de stabilité, de tranquillité, appartient à la rêverie cosmique. Elle nous aide à échapper au temps. C’est un état. Allons au fond de son essence : c’est un état d’âme. Nous disions, dans un livre antérieur, que la poésie nous apporte des documents pour une phénoménologie de l’âme. C’est toute l’âme qui se livre avec l’univers poétique du poète. », de l’artiste !

Samedi 25 septembre 2021 à 16h – « Hors cadre » dans le jardin de Pascal Bost

« Hors cadre », curieux titre !… non qu’il fasse référence à l’absence de cadre dans un espace donné, mais bien plutôt au travail de chacun des artistes exposés dans ce magnifique jardin.

Nous vous proposons donc, pour varier nos plaisirs, de nous intéresser aux œuvres et aux artistes plutôt qu’à la philosophie. Cependant, inévitablement, c’est bien elle qui aura le dernier mot !

Au plaisir de vous retrouver, en attendant portons nous bien.

Samedi 26 juin 2021 – 11h au Prieuré de Grez sur Loing

Notre prochain rendez-vous philo est programmé dans le cadre du Festival Poétiser le Monde et l’exposition de Sylvie Duval et Julia Sini au prieuré de Grez sur Loing

Sylvie Duval Encre de Chine sur papier 30 x 30 cm jANV 2020 (veneux)

Nous vous proposerons une promenade dans les traces de Bachelard et de l’imagination puisqu’il sera question de rêves et de rêveries… En attendant, belle journée à tous

La fin de cette curieuse année 2021…

Nous aurons le plaisir de nous retrouver à l’occasion de nos rendez-vous Philo…

Samedi 2 octobre à 10h30 à la Médiathèque Sarah Bernhardt de Veneux les Sablons, 5 rue Claude Bernard :

Ecologie, biodiversité, affaire de survie ?

Une menace « nouvelle » à l’échelle du temps de l’humanité, pèse sur nous… nos actions sur et dans le monde engendrent des conséquences qui ont fait émerger des termes comme écologie, biosphère, biodiversité, développement durable et d’autres. S’agit-il pour nous d’une question de survie ? S’agirait-il alors de changer nos modes d’être et d’envisager autrement notre rapport au monde ? Faut-il penser une responsabilité face à la nature ou au naturel ? Ce seront nos questions pour ce jour !

Du 30 octobre au 14 novembre Les Rencontres de Larchant en Pays de Nemours, exposition, conférences et concert sur le thème de La folie à la Salle de la Sablonnière où sera exposée La Tentation de Saint Antoine de Claude Manesse, œuvre magistrale de 33 mètres de long peinte en 1978 à Vézelay.

www.manesse.eu

Le programme détaillé des Rencontres sera publié sur le site en septembre

Claude Manesse, La Tentation de Saint Antoine, 1978 – Photo de l’exposition dans l’abbaye de Moissac

Dimanche 12 décembre à 11h Salle de la Sablonnière à Larchant, 1 rue de la Cave Chatenoy :

Avons-nous besoin des autres ?

Sommes-nous naturellement solitaires ou le besoin des autres est-il installé en nous depuis les origines ? Rencontres, échanges, amitié, amour, indifférence, que serait la vie sans les autres ? Cette rencontre nous permettra de revenir sur les expériences de confinement avec un peu de recul et de voir en quoi cette curieuse période de Covid aura changer, ou pas, notre rapport à l’autre.

Photo Janine Mignot

Ils sont écoliers et déjà philosophes

Après « Le bonheur à l’école » avec Epicure et Schopenhauer (Classes de CE2/CE1 en 2015), une nouvelle expérience est menée. il s’agit cette fois de confier à des élèves de seconde la tâche de faire découvrir « La conception du bonheur selon Epicure » et d’engager la discussion avec des élèves de CE1/CE2.

https://www.ac-orleans-tours.fr/dsden45/la_dsden/publications/actualites/a_la_une/#c171518

14 – 18 et Après

Les Rencontres de Larchant en Pays de Nemours

14-18 et après ?

Samedi et dimanche de 11h à 19h

Du 10 novembre au 2 décembre 2018

Expositions, conférences, projections, concerts, théâtre

Salle de la Sablonnière – 1, rue de la Cave Châtenoy – 77760 Larchant

Renseignements : www.larchant.fr ou  village@larchant.fr ou 01 64 28 16 17

Les récits sont multiples. Il y a mille et une façons de dire la Grande Guerre, d’en penser les suites.

Larchant, ses associations, ont choisi de rappeler la mémoire des disparus du village. A partir d’eux, celle des événements nationaux, mondiaux qui les emportèrent. Ainsi fonctionne la micro-histoire.  Ancrée dans les épreuves humaines, elle en tire sa force.

2018 : depuis quatre ans, les commémorations ont lieu ici ou là, abondantes, multiples, ravivées. Le temps est venu de prêter attention au façonnement des traces, à la construction de cette mémoire collective, infiniment mouvante.

Journaux intimes, menus objets rapportés du front, correspondances, photographies, tombes et monuments…, elle fut le fait des poilus eux-mêmes, de leurs proches, de la génération qui suivit.

Aujourd’hui même, des historiens, des philosophes, des peintres, des photographes, des comédiens, des écrivains, des musiciens fabriquent à leur façon le souvenir. L’enjeu de solidarité est aussi vif que lors des années vingt lorsque les monuments de pierre resserraient les liens au cœur de chaque village. Pour cette raison, Larchant eut à cœur d’associer à cette commémoration de la fin de la guerre les vingt-et-une communes de la Communauté de Communes du Pays de Nemours. La mémoire n’est pas une chose morte. Elle est vive.

 

Samedi 10 novembre

11h – Ouverture de l’exposition

16h – Visite commentée Michel Lepage

17h – Inauguration par Vincent Mével, Maire de Larchant et le pianiste Christophe Vautier

 

Dimanche 11 novembre

11h Accueil du cortège des Anciens Combattants suivi du pot de l’amitié avec une visite commentée par Michel Lepage

17h Rencontres conférence PhiloZarts autour de la conception de l’exposition 14-18 et après ? par Monique Sicard avec Angela Espermüller, Laurence Manesse Cesarini, Laurence Mével et Janine Mignot

18h Apéritif dinatoire pour prolonger les échanges

 

Samedi 17 novembre

17h Lecture d’extraits du livre Cris de Laurent Gaudé. On peut lire, en 4ème de couverture : « Ils se nomment Marius, Boris, Ripoll, Rénier, Barboni ou M’Bossolo. Dans les tranchées où ils se terrent, dans les boyaux d’où ils s’élancent selon le flux et le reflux des assauts, ils partagent l’insoutenable fraternité de la guerre de 1914… »

Par Guillaume Chapet, comédien et metteur-en-scène. Formé au Théâtre National de Bourgogne. Il partage aujourd’hui son activité professionnelle entre action culturelle (ateliers théâtre, interventions en milieu scolaire…) et lectures publiques.

 

Dimanche 18 novembre

11h Rencontre PhiloZarts « La guerre et la question de la disparition » par Laurence Manesse Cesarini, professeure de philosophie, essayiste, et Bernard Saison, historien archéologue. Une chose inouïe se produit lors de la « Grande Guerre » : la disparition des corps, engloutis dans les boues, mais aussi la disparition des villages et des paysages, dévastés par les obus. Ce n’est qu’un début, la disparition poursuit son chemin et change de forme au cours du 20e siècle. La disparition n’est pas l’absence, l’absent est quelque part ailleurs, le disparu laisse une place vide comme le signe d’une attente, d’une recherche ou d’une inquiétude au présent.

 

Samedi 24 novembre

17h Conférence « La Grande Guerre à Larchant » par Michel Lepage, chercheur au CNRS, enfant du pays et passionné d’archives. Michel Lepage raconte ici, en images et en textes, les échos de la grande guerre à Larchant.

 

Dimanche 25 novembre

15h Visite commentée des expositions

16h Lecture d’une correspondance Lettres à Louise

26 décembre 1999. La tempête Lothar qui s’abat sur l’Europe vient à bout de la cheminée de la vieille maison. Les ouvriers venus réparer les dégâts découvrent, cachées derrière la maçonnerie, deux cents lettres adressées à Louise, une jeune paysanne. Elles ont, pour la plupart, été écrites par Justin, son mari. Mobilisé à l’automne 1914, il ne connaîtra que cinq années plus tard le retour définitif au village.

Texte : Monique Sicard – Mise en espace : Norma Guevara – Lecture : Cécile Georgiades –
Chansons : Michel Allaire

Samedi 1er décembre

16h Visite commentée des expositions

Dimanche 2 décembre

16h Concert La plainte, au loin, du faune… par le pianiste Christophe Vautier.

Christophe Vautier présente ici un hommage à Claude Debussy, disparu en 1918 alors que la guerre s’achève. De nombreux compositeurs reconnurent alors dans son rejet des académismes l’espoir d’un renouveau de la musique occidentale toute entière. Un siècle neuf prenait naissance. Ce sera le 20e. Maurice Ravel, Paul Dukas, Béla Bartók, Enrique Granados, Alban Berg et, bien sûr Claude Debussy lui-même, seront au rendez-vous de cette rencontre.

Elève de György Cziffra, Christophe Vautier offre une musique limpide, exigeante, profonde. Sa générosité nous invite à entendre et comprendre des œuvres délicates sans la moindre concession à la facilité. Nous sortons à coup sûr transformés d’une heure passée à l’écouter avec attention tant la musique embrasse une manière de vivre.

 

17h30 Pot de décrochage

 

LES EXPOSITIONS

 

 

Pascal Bost Sacrifiés

Pascal Bost est né à Périgueux. En 1985 il est diplômé de l’École Camondo (Paris), architecture d’intérieur et design. Il collabore avec différents architectes et designers avant de se diriger définitivement vers la peinture. En 1989 il devient membre de la Maison des Artistes et s’engage dans plusieurs associations artistiques. 2001 est l’année de son installation à Château-Landon où il s’investit dans différents projets autour des Arts Contemporains comme les Ephémères de Château-Landon, biennale d’Art Contemporain. Le minéral est partie prenante dans son approche plastique, aussi il a accepté l’invitation à créer une œuvre pour la commémoration de la Grande Guerre. Guerre qui a englouti des milliers d’hommes. Son triptyque veut porter témoignage de sa propre révolte contre « …cette comédie humaine, le gâchis de toutes ces vies d’innocents sacrifiés pour rien. Ce grand chaos dans une totale absence de respect de l’humain ! » nous dit-il.

 

Gilles Dumas Le grand chambardement (12 œuvres présentées sur 27)

Né le 2 Mars 1951 à Paris, Gilles Dumas a suivi les cours de l’Ecole Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Paris entre 1972 et 1976. Il s’installe alors à Meudon où il vivra et travaillera jusqu’à sa mort le 22 novembre 2004.

Sa dernière exposition, en 2003 au Centre d’art et de culture de la ville de Meudon, intitulée « Le grand chambardement » avait pour thème la guerre de 1914. Elle était composée de 27 œuvres, de formats différents, mais toutes réalisées au pastel, à l’encre et à l’aquarelle. Après sa mort, l’exposition sera présentée au mémorial de Verdun en 2006.

« De mon enfance, il reste de la grande guerre du grand-père sa gourde cabossée, la baïonnette qui fut ensanglantée, une mémoire ravagée par l’indicible, sa mort, encore jeune, une grand-mère qui longtemps pleure sa génération décimée. Des photographies en noir et blanc comme les traces visibles d’une apocalypse qu’ils vécurent en couleur, des schrapnells comme des feux d’artifice. Des monuments aux morts en glorieuse béatitude tels des Christ sulpiciens, pour les pires tourments de la chair et de l’âme, cauchemars goyesques au cœur du réel ! Des livres d’histoire édulcorés et leurs vilains Boches. Et puis…Ernst Jünger, Roland Dorgelès, Blaise Cendrars, Céline, Otto Dix, André Masson, Apollinaire… Tardi et bien d’autres. Une autre vision et beaucoup de questions. »

Ce sont les mots qu’il avait écrit pour la plaquette de présentation de l’exposition.

 

Alexandre Cesarini, … et après ?

Artiste graphiste né en 1989, il porte un regard différent sur la grande guerre mettant les nouvelles technologies au service de son trait.  

 

Aurélien Lepage, Oubliée

Directeur artistique, né en 1991. Il s’inspire de son environnement, de son parcours et de son expérience professionnelle pour créer, sur tous types de supports, bois, toile, mur. Aussi bien à l’aise sur un mur que sur du papier, il utilise diverses techniques afin de créer plusieurs niveaux de lecture. Il exprime le souvenir oublié de la Grande Guerre chez les jeunes générations.

 

Michel Lepage La Grande Guerre à Larchant

Une vingtaine de panneaux reconstituent le déroulement de la Grande Guerre, au long de ces quatre années terribles, en portant l’attention sur les répercussions de cette guerre pour le village de Larchant et le parcours de ceux qui sont morts pour la France. Grâce à l’apport des habitants de Larchant, nous avons disposé de nombreux documents et photographies et eu accès à trois carnets de guerre, à la fois émouvants et intéressants.

 

Arthur Lucas Les retrouvailles

Contrebassiste et dessinateur né en 1994, Arthur Lucas ancre ses dessins dans une fine connaissance de la nature et du bois de la Commanderie. Il s’inspire de leurs plantes, leurs animaux, des êtres imaginaires qui les peuplent. Il raconte ici, à sa manière, la fin de la grande guerre et le retour de l’espoir.

 

Laurence Manesse Cesarini Gueule Cassée (1995)

Les hasards de la vie l’amènent à Larchant en 2003. Fille d’artiste elle commence ses études aux Beaux-Arts d’Angoulême. Elle évolue toujours dans cet univers artistique même si aujourd’hui la philosophie a pris le pas sur sa pratique artistique. A l’occasion de cette exposition, elle nous présente sa Gueule Cassée.

 

Marcel Mauvisseau (1892 – 1983) Album photo d’un poilu

Marcel Mauvisseau fut incorporé dans l’infanterie le 9 octobre 1913, blessé le 31 mars 1915, passé dans la réserve le 10 octobre 1915. Muni d’un petit appareil photo, il a su avec patience et talent, capter la vie quotidienne dans les tranchées. Lieutenant d’infanterie, il fut cité trois fois à l’ordre de l’armée. Ainsi : « A témoigné en de multiples combats d’une inlassable ardeur offensive et d’un superbe esprit de sacrifice. S’est particulièrement distingué à la tranchée de Calonne, en 1915, sous Verdun et sur la Somme en 1916, les 7, 8 et 9 mai 1917, a conquis en Champagne avec une ardeur irrésistible un système de tranchées puissamment fortifiées et énergiquement défendues où il a capturé [avec ses hommes] près de 300 prisonniers et de nombreux trophées.

Le 17 juillet, s’est porté à l’attaque avec un entrain et un ordre admirable, rompant sur un front de 1100 mètres et une profondeur de 1000 mètres toutes les organisations allemandes, capturant plus de 260 prisonniers, des mitrailleuses et des Minenwerfer. A dépassé les objectifs assignés et résisté à toutes les contre-attaques, malgré un violent bombardement. »

 

Janine Mignot Verdun, Bezonvaux, Douaumont… et

Plus près de nous, les cimetières et monuments aux morts de la Communauté de Communes du Pays de Nemours… une photographe, Janine Mignot, sur les traces de la « Grande Guerre », pour le souvenir et pour honorer ceux qui ont disparu !

 

Monique Sicard Barrières, la guerre, si loin… Auteure et réalisatrice de films documentaires de création, Monique Sicard s’empare ici de la photographie.
Car la Grande Guerre eut ses dommages collatéraux. Pour la première fois, un conflit atteignait l’ensemble de la vie sociale. Directement ou indirectement, aucune maison, aucun hameau ne furent épargnés. Le village de Barrières, ancré dans le calcaire ingrat du causse de Gramat eut à subir l’éloignement et la disparition des hommes. La grippe espagnole fit le reste. Si loin du front et de ses désastres, le village en ruine, victime de guerre, offre, de nos jours, la trace de ce qu’il fut autrefois, avant la catastrophe.

 

Théophile Alexandre Steinlen (1859 – 1923)

Croquis de temps de guerre 1914-1918

Peintre, graveur, illustrateur, affichiste et sculpteur, Steinlen s’engage, à la fin du 19e siècle, dans l’affaire Dreyfus. Il y révèle, par ses dessins, les machinations militaires et les tromperies de l’Etat-major. La politique est ainsi profondément mêlée aux œuvres de cet artiste anarchiste de grand talent. En 1914-1918, ses dessins, gravures et lithographies n’hésiteront pas à dénoncer les tristesses et les méfaits de la Grande Guerre.

 

Nous remercions pour leur aide

Chantal de Biasi, Pascale Dubbert, Hélène Dumas, Sylvie Duval, François Ghigonis, Norma Guevara, Sylvain et Bernadette Lefavrais, Isabelle Lucas, Lydie Mauvisseau, Laurence Mével, l’association Culturelle de Larchant, PhiloZarts, les Mairies de la Communauté de Commune du Pays de Nemours et tous les bénévoles qui ont œuvré pour cette manifestation.

Nous remercions aussi les habitants de Larchant et d’autres villages, qui ont bien voulu nous confier des documents précieux, provenant de leurs familles, et des objets, témoins de cette époque. Nous citerons en particulier les personnes qui nous ont confié les écrits de membres de leur famille : Véronique Bonnet-Nora, Josseline Moulin et Michèle Favre. Un grand merci aussi à Sylvain Hervé, pour le prêt des vitrines et la présentation des objets qu’il a collectés.